« Les connaissances écologiques traditionnelles hawai’iennes incluent une compréhension complexe de la biologie évolutionnaire, de la santé des bassins versants, de l’agriculture, de l’aquaculture et de la gestion des ressources, ce qui a permis à plus d’un million de personnes de vivre durablement à Hawai'i » affirme Trisha Kehaulani Watson, membre de la Commission des politiques économiques, environnementales et sociales et de la Commission mondiale des aires protégées de l’UICN.
« Nous devons véritablement changer la relation qui existe entre peuples autochtones et gouvernements pour faire avancer les actions communes en faveur de la conservation. Il faut davantage d’ouverture et de volonté politique de la part des gouvernements » déclare Myrna Cunningham, ancienne présidente du Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones.
« De nombreuses communautés hawai’iennes commencent à s’appuyer sur leur patrimoine culturel pour obtenir des connaissances et une sagesse pouvant aider à restaurer les écosystèmes marins, afin que les océans puissent de nouveau alimenter ces communautés » déclarent Kevin Chang, Directeur exécutif de KUA (Kuaʻāina Ulu ʻAuamo) et Charles Young, membre de KUPA ( Kamaʻāina Unis pour protéger le ʻĀina).